La supervision des métiers de l’encadrement que nous proposons va au-delà de l’introspection de la dimension interpersonnelle et intra-personnelle, elle s’enrichit des problématiques de management à travers des grilles de lecture des sciences sociales (dynamique des groupes, sociologie des organisations, analyse institutionnelle, grille de lecture à cinq niveaux d’Ardoino) mais aussi de notre pratique d’animation de groupe d’analyse des pratiques professionnelles de management ainsi que de notre expérience de formation expérientielle pour managers confirmés (Pôle Emploi, Banque de France, Les PEP, Aide à Domicile...)

La supervision des pratiques managériales (d’équipes ou de projet) a pour particularité d’explorer des pratiques d’encadrement. Ces pratiques induisent que :

# Les problématiques s’inscrivent dans une relation dissymétrique avec un rapport de subordination de l’un sur l’autre, cette relation est imprégnée de l’intention que celui qui est hiérarchiquement supérieur obtienne une plus value de l’équipe ou du collaborateur du fait de son management.

# Les problématiques peuvent être interpersonnelle ou d’ordre groupale : l’équipe, induisant une nécessaire compréhension de la dynamique groupale de cette équipe.

# Les problématiques managériales peuvent recouvrir des aspects à la fois relationnels et organisationnels.

# Elles s’inscrivent aussi dans une organisation, avec des pouvoirs formels et des pouvoirs «·de fait·» avec une éventuelle dimension de mise en travail du «·travail de l’organisation·».

# Le manager s’inscrit dans une ligne hiérarchique, dans laquelle se joue des enjeux, et notamment de place.

# Le manager (de proximité) se confronte à la réalisation de la tâche, avec ses imprévus, ses écarts avec le prévu de l’organisation, et doit gérer l’écart entre le réel et la nécessaire «·simplification·» de l’activité par l’organisation du travail.

# Le management s’exerce dans des cultures à un niveau symbolique / institutionnel·: la ou les cultures version «·habitus·» ou «·appartenance·» (les faits sur le terrain, le discours du terrain, l’histoire du métier ou de l’institution) et la «·culture d’entreprise·» ( le discours affiché, la communication impulsée des sièges, la volonté impulsée des sièges).